Récits de Perse

En Iran depuis 10 jours, il est peut-être venu le temps de donner de mes nouvelles. L’accès à Internet, en plus de bloquer certains sites, est très lent ou inexistant en dehors des billes de taille conséquente donc il n’est pas facile de mettre en forme ou de charger les photos.

Je suis passé par l’ouest du pays en évitant Téhéran et les grandes routes qui y mènent. Ça m’a permis de visiter un site historique en montagne et d’être à l’écart du monde pendant quelques jours. Il faut bien ça parce que les villes sont animées et la circulation chaotique. Comme vous le lirez, même au milieu de nul part j’ai quelques problèmes de partage de la route (et ce n’est pas de ma faute, promis juré). Le climat est bien très frais la nuit, l’eau en dehors de la tente est régulièrement gelée, il ne faut pas que je traine encore longtemps dans le nord du pays.

Les iraniens sont absolument ravis et fiers de voir des touristes visiter leur pays. Les gens sont accueillants et souhaitent souvent la bienvenue en Iran en apprenant que je viens de France. Sur la route j’ai le droit à un coucou, un appel de phare ou un coup de klaxon une fois sur deux, j’ai même été arrêté par un pick-up qui voulait m’avancer jusqu’à la ville suivante ! L’Iran était le pays le plus risqué et dangereux à entendre les gens à qui je faisais part avant mon départ mais il n’en est rien sauf peut-être dans les régions frontalières du Pakistan et de l’Afghanistan.

Je me sens parfois devenir une bête de foire, par exemple quand je mange dans un parc et que toutes les 5 minutes on vient me poser les questions classiques et m’observer comme un extraterrestre. C’est parfois oppressant, je voudrais manger ou lire tranquillement. D’après des témoignages de cyclistes qui sont allés en Inde, la curiosité est encore plus forte et je pense sérieusement à sauter cette étape en me rendant directement au Vietnam après Oman. Ça m’évitera de faire une demande de visa encore plus contraignante que pour l’Iran et un vol en avion stressant (trouver une boite, démonter le vélo, prier pour que ça soit chargé dans l’avion sans surcoût et sans casser le matériel…).

À bientôt pour la suite des aventures en Iran !

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