Équipement

Vous trouverez sur cette page le matériel que j’ai sélectionné pour me permettre d’aller au bout de ce défi. L’idée est d’avoir un matériel éprouvé et robuste, sans artifices technologiques en gardant un budget raisonnable.

Le vélo et son équipement

Vélo : Ortler Meran (600€)

Ortler MeranC’est mon vélo du quotidien depuis bientôt 2 ans que j’ai adapté pour ne pas faire exploser le budget, un « bon » vélo de voyage coûtant 1500€ et plus. Les puristes diront que le cadre en aluminium sera difficile à réparer en cas de casse mais c’est quand même rare, il faudra faire attention 😉

Les roues sont en 700 mm, c’est moins universel que le 26″ (650 mm) mais c’est de plus en plus répandu.

La fourche est rigide (sans suspension), c’est un peu moins confortable pour les mains mais c’est bien plus solide, beaucoup de suspensions cassant après quelques milliers de km, et plus pratique pour accrocher des sacoches à l’avant.

Pour le freinage, je reste sur le système classique V-brake, c’est moins efficace que des freins à disque mais bien plus facile à maintenir et à réparer partout dans le monde.

Le moyeu avant est pourvu d’une dynamo 3W / 6V qui assure l’éclairage et pourquoi pas la recharge d’une batterie USB ?

Guidon : Ergotec Contest Traveler (18€)

Guidon Papillon Contest TravelerUn bon guidon pour le voyage doit permettre de varier la position des mains et donc du corps, ça réduit la fatigue en faisant alterner les appuis. C’est pourquoi j’ai choisi la forme dite en « papillon » avec une position normale au bas du guidon et une position plus sportive en mettant les mains sur les côtés ou à l’avant. Le guidon doit aller de paire avec la potence.

Potence : Ergotec relevée et réglable (28€)

Potenc rehaussée ErgotecLa potence est la pièce qui relie le guidon à l’axe de direction. J’ai choisi la version relevée pour avoir un guidon assez haut (~50 mm plus haut) et donc une position du dos plus proche de la verticale. La position du corps est bien différente de celle des coureurs cyclistes quasiment couchés qui cherchent une prise au vent minimale.

Le réglage de l’angle de la potence permet de jouer un peu sur la position et la hauteur du guidon. J’ai choisi la version courte de 90 mm (distance entre l’axe du guidon et l’axe de direction) puisque je ne suis pas grand.

Selle : Brooks Flyer (- €)

Brooks Flyer agedMontée d’origine sur le vélo, c’est la version suspendue de la célèbre Brooks B17. D’apparence inconfortable à cause du cuir dur, une fois cirée et formée par quelques heures d’utilisation, elle prend la forme idéale. Depuis que je l’utilise, les douleurs aux fesses sont oubliées, même après 100 km !

Sacoches avants : Crosso Dry (54€)

Sacoches avant Crosso Dry bleuSacoches très simples mais solides et étanches. Elles offrent un volume total de 15 litres, elles se ferment par enroulage. La face intérieure est semi-rigide, c’est nécessaire pour qu’elles ne se déforment pas et frottent contre la roue. J’y mettrai le matériel plus léger pour éviter de trop alourdir la direction du vélo et de trop charger le porte-bagages avant qui est moins solide que celui à l’arrière.

Sacoches arrières : Crosso Classic (109€)

Sacoche arrière Crosso Classic rougeUn peu plus sophistiquées que les sacoches avant, elles sont en nylon avec une fermeture par rabat. Le volume de chaque sacoche est de 20 litres, leur face intérieure est rigide. Une petite poche se fixe sur chaque sacoche pour y mettre du petit matériel et des outils.

Le bivouac

Tente : Vaude Taurus ultralight 2 places (223€)

Vaude taurus UL 2PPeu de tentes réunissaient tous ces avantages à la fois :

  • poids : légère avec seulement 1.8 kg
  • taille : bien que pas très spacieuse pour deux, elle est très confortable seul (120cm x 220cm d’espace intérieur), elle est aussi plus discrète que des grandes tentes de cyclo-randonnée et nécessite peu d’espace dégagé pour être installée
  • couleur : vert passe-partout, c’est quand même plus discret pour le camping sauvage qu’une tente orange, rouge ou blanche !
  • toile : nylon 40D siliconé, un matériau solide et léger, le silicone protège la toile des UV ; si elle est percée, il suffit d’étirer la toile pour retendre les mailles et refermer le trou ; malheureusement l’effet de condensation est assez présent par des nuits fraîches de printemps, il me reste à la tester en été
  • montage : c’est simple et rapide (5 min), le double-toit se monte en premier donc s’il pleut pendant l’installation, la chambre reste au sec
  • forme : assez peu de prise au vent et pas très haute donc elle devrait tenir en cas de coup de vent avec les haubans plantés au sol
Sac de couchage : Cumulus Mysterious Traveller 500 (216€)

Cumulus mysterious traveller 500Il fallait principalement choisir l’isolant : duvet ou synthétique. Le duvet est plus chaud et plus gonflant pour un poids donné mais il perd ses propriétés isolantes s’il est humide. Comme je devrais passer par des régions qui ne sont pas froides et très humides à la fois, le risque est raisonnable. Avec un sac de seulement 900 g donc 500 g de duvet 700 cuin, il me permettra de dormir par -5°C sans difficulté. Un sac synthétique de cette performance aurait approché les 2 kg et je n’aurais pas pu le réutiliser pour la rando pédestre !
J’utiliserai un sac en soie dans le duvet pour le garder propre et limiter le nettoyage au maximum (pas facile de nettoyer un duvet !) et gagner 1 ou 2°C.

Matelas : Thermarest Evolite Regular (119€)
Matelas Thermarest Evolite

Au début, j’étais parti sur un tapis de sol en mousse, c’est pas cher, léger et extrêmement robuste puisque ca ne crève pas comme un matelas gonflable 🙂 Mais c’est quand même pas très très confortable, surtout couché sur le côté ! C’est supportable pendant une sortie d’une semaine mais pour dormir plusieurs mois ? J’ai donc fini par céder au matelas auto-gonflant Evolite, il fait jusqu’à 5 cm d’épaisseur ce qui permet de s’allonger sur le côté sans gène. Prévoir un petit kit de réparation, juste au cas où…

Réchaud multi-carburants : MSR XGK EX (135€) + réservoir 65 cl (17€) + kit d’entretien (30€)

MSR XGK-EXCe réchaud est une référence pour les expéditions. Il est robuste, stable, pliable, soi-disant auto-nettoyant.

Il peut brûler tous les types d’essence, le kérosène et le gazole donc je devrais trouver de quoi l’alimenter partout, contrairement à un réchaud à gaz qui a besoin de cartouches spécifiques. La bouteille de 650 mL permet de préparer une trentaine de repas.
C’est un peu flippant d’utiliser un réchaud à essence à cause du bruit de « réacteur » quand il brûle et de l’essence qui peut se renverser pendant l’entretien mais on s’y fait assez vite… Le kit d’entretien permettra de remplacer les joints d’étanchéité et de le nettoyer correctement parce que le réchaud s’encrasse assez vite avec des carburants de mauvaise qualité.

La technologie

Bientôt…