A travers le désert d’Atacama

Oula j’ai vraiment trainé ces dernières semaines ! Le recit d’aujourd’hui date même de fin juin et je n’avais pas pris le temps de le publier. Pourtant c’est une partie du voyage que j’attendais beaucoup et je n’ai pas été déçu : de l’isolement, un relief exigeant et de la logistique pour ne pas finir affamé ou assoiffé mais une ambiance particulière et la satisfaction de réussir une épreuve hors du commun. J’aime vraiment le désert.

La montée vers les hauts plateaux andins à près de 4000 mètres a été un défi encore plus ardu. Peu d’eau et de vivres, un vent de face et surtout le manque d’oxygène. À 4000 mètres, il n’y a plus que 60% de la pression de l’air au niveau de la mer. J’avais pu grimper 2000 mètres en une matinée en partant du niveau de la mer mais cela m’a pris presque 3 jours pour atteindre l’altiplano. C’étaient sans doute les jours les plus difficiles du voyage, mais les paysages offerts étaient parmi les plus beaux. Et quel plaisir de repenser aux efforts accomplis !

J’ai terminé le périple en Amérique du sud le 31 juillet, je suis à Lima depuis. Mon avion retour décollera dans quelques heures à destination de Madrid via Paris. Je reviendrai à Paris mais par la force de mes jambes en traversant les Pyrénées. Cela aurait été trop facile (et… bizarre ?) d’atterrir et rentrer directement comme si je revenais de vacances. Je veux vraiment revenir par la route en vélo pour me donner le temps de retrouver l’Europe et la France progressivement.

Je ne sais pas quand je trouverai la motivation pour vous faire le récit de la Bolivie et du Pérou. Le plus dur c’est de s’y mettre !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *